Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de La Marck, dit Jean-Baptiste de Lamarck (1er août 1744, Bazentin – 18 décembre 1829, Paris), est un naturaliste français. D'abord botaniste, il se consacre ensuite à la zoologie des insectes et de vers. Au début du xixe siècle, il a réalisé la classification des invertébrés, qui regroupent environ 80 % des animaux. Il est un de ceux qui ont pour la première fois utilisé le terme de biologie pour désigner la science qui étudie les êtres vivants.
Il est aussi le premier à proposer une théorie naturaliste - ou physicaliste et non pas métaphysique - dit aussi matérialiste et mécaniste, de l'origine des êtres vivants à partir de laquelle il élabore une théorie de leur apparition par évolution naturelle. Sa théorie transformiste est fondée sur deux principes :
la complexification croissante de l'organisation des êtres vivants sous l'effet de la dynamique interne propre à leur métabolisme ;
leur diversification, ou spécialisation, en espèces, à la suite d'une adaptation de leur comportement ou de leurs organes à leur milieu.
Lamarck est ainsi un des premiers naturalistes à avoir supposé la nécessité théorique de l'évolution des êtres vivants1. Il s'est également intéressé à la météorologie avec la publication d'un annuaire météorologique et une proposition de classification des nuages.
Source : Wikipédia
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L’actualité du propos stupéfie : perte du lien avec la nature, dégradation de celle-ci, conflit entre raison et « instinct »,… que d’anticipations judicieuses !
L’homme par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l’avenir et pour ses semblables, semble travailler à l’anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce.
En détruisant partout les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité ce sol qu’il habite, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance, et fait que de grandes parties du globe, autrefois très fertiles et très peuplées à tous égards, sont maintenant nues et stériles, inhabitables et désertes.
Négligeant toujours les conseils de l’expérience, pour s’abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, et les détruit de toutes parts et sous tous prétextes: en sorte qu’on voit des populations, autrefois considérables, s’appauvrir de plus en plus. On dirait que l’homme est destiné à s’exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.